mercredi 4 février 2009

On ne meurt pas avec cent deux de température

Ci-contre un extrait de la nouvelle "Une journée d'attente" de Hemingway.

Ma nièce vient de subir l'Evaluation nationale des acquis des élèves en CM2. Curieux, j'ai cherché le "cahier de l'élève" sur le net et nous voilà devant le premier exercice :
Il fallait lire silencieusement le texte ci-contre et répondre aux questions posées. Je vous épargne les questions. Je constate tout simplement que la charge émotionnelle de ce texte est "passée à la trappe". Personnellement, à mes 54 berges, je me suis imaginé le pauvre Schatz restant étendu toute la journée dans la même position en attendant de MOURIR car, pour lui, ignorant des degrés Fahrenheit, sa température (102), dépassait de loin le seuil critique (44) annoncé par ces copains d'école en France.
Je veux croire que le Ministère a donné ce texte en début d'évaluation pour sensibiliser les jeunes au contact avec l'inconnu; ainsi, les voyages dans les pays qui utilisent les degrés Fahrenheit et non pas Celsius vont gagner en ...sérénité . Bon voyage !

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